Les Couteaux dans le Dos

“ Ce que je voulais – ce n’était pas ça – m’allonger sur le dos regarder passer les nuages – sans me demander qui je suis – Partir ce n’était pas ça – Ce n’est pas ça ce que je voulais – mon rêve ce n’était pas ça – c’était voler, c’était léger, c’était facile. ” Pierre Notte


REPRÉSENTATIONS

— 10 représentations entre mars 2018 et Janvier 2019 dans les centres paris Anim projets CAF-Centres sociaux
— 2 représentations en Janvier 2019 au Théâtre de Belleville
— 4 représentations en novembre 2018 à lÉtoile du Nord
— 1 résidence de création (10 jours) en octobre 2018 à l’Étoile Du Nord
— 1 représentation en mai 2018 à l’occasion du Forum des Dynamiques Culturelles au Centquatre-Paris
— 1 une résidence de création (20 jours) en mars 2018 dans la salle de La Fabrique
— 3 résidences de création en immersion scolaire dans le cadre de l’Art pour grandir de 2016 à 2017

TEXTE

Marie et Abel, deux jeunes adolescents, en liberté surveillée. Des parents en crise, un système éducatif qui sélectionne, une pression sociale accablante, une histoire familiale ternie. Et si nos deux jeunes gens désiraient plus que tout au monde ne pas se fondre dans cette réalité-là, résister pour survivre, s’affranchir pour exister. Dans le texte de Pierre Notte, une question revient sans cesse : « Est-ce qu’à cet instant précis je vis ? » Peut-être est-ce pour se sentir vivants que nos deux personnages convoquent la mort. Ou peut-être était-ce pour faire table rase du passé, construire son histoire et s’ouvrir au futur ? Alors, lorsqu’il devient difficile de se réaliser pleinement dans une société qui nous impose un seul modèle possible, il reste une liberté, celle de pouvoir choisir…

DISTRIBUTION

TextePierre Notte
Mise en scène Anne Puisais
Collaboration artistique et Direction d’acteur Camille Pawlotsky

ScénographieManon Goupy, Valentine Paroissien
Vidéos et montageCamille Grigaut

AvecEmilie Chertier, Xavier Guerlin, Nathalie Mann, Anne Puisais

INTENTIONS

Scénographie – Vidéo – La mise en scène choisit d’explorer les rapports entre l’image et la scène afin de donner forme à l’espace et figurer le fantasme. La pièce interroge la manière dont se déroule le temps pour ces deux adolescents en passant d’un lieu à un autre, du rêve à la réalité, du présent au passé sans jamais s’attarder. Cette forme impose un rythme à l’image et donne un caractère d’urgence à la mise en scène.

Musique et chansons en direct plateau – Elles sont un élément essentiel de distanciation, un espace de respiration. Au début, la musique donne à entendre l’enfermement, l’impuissance, l’absence de communication, le brouillage des ondes. Elle vient accompagner ensuite la révolte des jeunes adolescents dans une tonalité rock. Le rock comme un moyen de révolte contre le conformisme, la morale dominante et la société de consommation.

Le traitement des personnages – Ils sont tous des figures. La reproduction exacerbée des codes sociaux impose au récit un rythme soutenu. Des personnages névrosés, qui révèlent leur part de monstruosité. La mise en scène se doit de creuser l’humanité, la légèreté, l’humour, la profondeur de ces personnages qui ne sont en réalité, que blessés à l’excès par la peur d’exister.

TEASER (AVRIL 2019)